Mon tout premier blouson moto. Un Daytona , en cuir noir avec des « renforts » aux épaules et aux coudes. En fait de renforts, le cuir était un surpiqué croisé a ces endroits là, point barre. Arrondi d'un bande de cuir dans le bas du dos, cette excroissance devait vous protéger le bas du dos systématiquement découvert dans la position guidon-bracelet sur la moto et le pull qui avait suivi très naturellement le mouvement. Mais ça ne marchait pas très bien et la forme du « Jean Levis» finissait d’engouffrer le reste, vent, grêle, pluie et embruns dés les 100kmh passés.
On était en 1978, du siècle dernier.
Acheté d’occasion, la fermeture éclair était sans sa tirette, cassée il y a longtemps sans doute, et les p’tits matins frileux ou humides mes doigts le payaient comptant. Qu'importe c’était pas rien d'avoir ça sur le dos, et progrès oblige , je n'étais pas peu fier d'annoncer à qui voulait l’entendre que cet objet de toutes mes guerres a venir, météo, chutes et place dans la société tel que l'on voulait me l'imposer alors, était doublé d'une feuille d'amiante, ce qui tirait généralement une moue admirative a la plupart des mes détracteurs.
Ma santé ne sait jamais ressenti de cette amiante , avec laquelle j'ai parfois aussi dormi.
Merci le dieu des motards.
Pour celle psychique, l'analyse des résultats est toujours en cours, mais la lecture de ce livre est un bon aperçu.
HubÖ
Dispo sur Amazon book, Version liseuse et papier. Auteur Hubert Bonnier.

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